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L’Union Régionale des Professionnels de Santé Chirurgiens Dentistes d’Île-de-France (URPS CD IDF) est constitué depuis le 17 mars 2011, la mise en place des structures essentielles à son fonctionnement devrait prendre quelque temps, mais nous pouvons déjà envisager une action dans le domaine du handicap et de la dépendance dont l’attente est générale.

Cette attente est de plus, matérialisée dans le document de l’Agence Régionale de Santé (ARS) intitulé :

« ELEMENTS DE DIAGNOSTIC FRANCILIENS POUR LE VOLET AMBULATOIRE DUSROS»

Notre action devra prendre plusieurs formes et dépendra des moyens dont nous disposerons, qu’ils soient humains ou financier. Ce projet est l’ébauche d’une réflexion destinée à tracer les contours possible de cette action et les voies envisagées par les intervenants.

Quelle place pour l’URPS sur l’organisation de la filière ?

Agir avec les acteurs déjà en place. Les deux réseaux APPOLLINE (91) et RHAPSOD’IF (Île-de-France) sont déjà opérationnels grâce à la volonté d’un petit groupe de personnes motivées qui se sont fortement impliquées depuis plusieurs années.

Il apparait que l’URPS pourrait au moins apporter un soutient logistique (donc financier) et une caution qui permettrait d’améliorer la communication auprès des confrères et en dehors de la profession vers les associations et les familles.

Le réseau décrit les 7 axes d’amélioration suivants :

En 2010, plus de 95 établissements ou associations gestionnaires ont contacté RHAPSOD’IF pour des demandes d’orientation pour des soins ou des actions de prévention. 37 % ont adhéré à l’association, ce qui représente environ 1 228 usagers, adultes et enfants également répartis.

1. Développer les axes de communication auprès des Chirurgiens dentistes libéraux en s’appuyant sur les Conseils de l’Ordre, les formations continues et les universitaires. Les Chirurgiens dentistes ayant une obligation de formation, la prise en charge spécifique des personnes en situation de handicap doit être intégrée et mise en avant par la profession.

2. Solliciter de nouveaux partenaires dans le domaine de la santé bucco-dentaire pour développer l’offre de soins sur les territoires dépourvus (convention avec les établissements hospitaliers et centres de santé).

3. Le réseau reste encore trop confidentiel pour le grand public. Il convient donc de décider si une campagne de communication est pertinente, l’offre de soins doit suivre car le risque de décevoir pourrait desservir le réseau.

4. Mobiliser le secteur médico-social sur les besoins en santé et la prise en charge bucco-dentaire des usagers.

5. Développer les structures de pilotage et de réflexion de RHAPSOD’IF en intégrant une dimension pluridisciplinaire. Il est nécessaire d’avoir des personnes ressources avec différentes compétences, représentants administratifs (ancien directeur d’hôpital), représentants médicaux (pédiatre, psychiatre, anesthésiste).

6. Développer les échanges nationaux avec les autres réseaux de prise en charge bucco-dentaire afin de pouvoir construire des argumentaires communs, et mutualiser les outils et ressources existants.

7. Renforcer l’articulation entre la prévention et le soin. Les bilans réalisés en prévention doivent suivre le patient jusqu’au cabinet dentaire.

Etablir une stratégie d’ensemble à partir du SROS

Il s’agit de :

Réaliser un recensement de la population cible et des cabinets ou structures aux normes pouvant accueillir cette population.

Réaliser un zonage : évaluation des besoins par zone/nombre d’habitant /pertinence vis-à vis des points d’accueil multidisciplinaires existants (EHPAD, IME, associations de personnes handicapées).
Il doit être possible d’utiliser les moyens informatiques et les systèmes d’informations partagés déjà à développés ou en cours de développement, tel que le ROR IF (répertoire opérationnel des ressources Île-de-France), ou le PAPS (Plate-forme d’Appui aux Professionnels de Santé), bien qu’il soit essentiel que le système soit géré par l’URPS.

Trouver des partenariats entre les hôpitaux, les établissements médico-sociaux et les autres acteurs du secteur, déterminer une logique de proximité géographique dépassant la notion de département.

Favoriser l’émergence de solutions globales en rapport avec la situation géographique.
Une solution intéressante serait de faire émerger des maisons médicalisées spécifiques afin d’obtenir des équipes pluridisciplinaires.
Une autre voie pourrait être d’utiliser des structures existantes dans certaines EHPAD (cabinet dentaire par exemple) mais insuffisamment exploitées et donc non rentables afin de les rentabiliser et les pérenniser.
Ainsi des tranches horaire pourraient êtres dévolues à des praticiens libéraux qui trouveraient le matériel et l’aide sur place. Les patients pourraient être amenés en groupes de 4 ou 5 pour une même demi journée.

Développer la formation des Chirurgiens-Dentistes et des personnels de soins.

Optimiser le fonctionnement des réseaux et établir des passerelles entre zones, aider à centraliser le les données concernant « les retours » après bilans et soins.

Agir dans le cadre de l’UNPS position définie dans le document «Position de l’UNPS sur la prise en charge de la personne âgée en perte d’autonomie».